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Les Établissements

BRACQ-LAURENT

UNE SAGA FAMILIALE ET INDUSTRIELLE

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Ci-dessus : Portrait de Pierre Bracq

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Ci-dessus : Papier à en-tête des Établissements Bracq-Laurent

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Ci-dessus :

Article sur les Établissements Bracq-Laurent, paru dans Le Monde Illustré le 24 juin 1922.

La Légion d'Honneur

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Une exposition, un livre, un site

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Bracq-Laurent : après l’expo, le livre pour les anciens, pour les Achicouriens

mercredi 07.09.2011, 05:03 – La Voix du Nord

Par Emmanuel Crépelle ecrepelle@lavoixdunord.fr


 

M. Bracq a remis, personnellement, un exemplaire du livre aux anciens.

 

Pierre Bracq, ce n’est pas le genre à jouer les sentimentaux, mais quand après l’exposition de l’année dernière sur son usine nombreux ont été ceux à lui conseiller de faire un livre, il s’est laissé attendrir. Et au final, celui que les anciens continuent à appeler M. Pierre se dit que ce n’était finalement pas une mauvaise idée.

Pascal Lachambre, le maire d’Achicourt, a voulu faire de la remise du livre aux anciens de Bracq Laurent, un moment un peu solennel. « Pour Achicourt, c’est une page de son histoire, c’est une page sociale également. » Quelques discours empreints de souvenirs de sa part, de Jean-Louis Cottigny aussi (le conseiller général se souvient être allé distribuer des tracts de la CGT là-bas, dans son jeune temps), de Pierre Bracq surtout. M. Pierre (et Mme Michèle son épouse, également présente) ne se sentait pas écrire lui-même le livre, alors il en a confié le soin à l’entreprise de Denis Cordonnier, Cituation et Ensemble. Jean-Jacques d’Amore et Delphine Vasseur, les rédacteurs, ont alors fouillé les archives et ont écouté les anciens qui furent même réunis un après-midi entier pour l’occasion. De cette usine rasée et où a poussé depuis un Ehpad, il reste une trace historique sous la forme du livre et de l’expo qui sera à nouveau visible les 23, 34 et 25 septembre à la salle des fêtes de Beaurains pour ceux qui l’auraient loupée la dernière fois.

 

Alors cette usine Bracq Laurent, à l’époque, c’était comment M. Pierre ? « D’abord, je n’ai jamais été patron. Ma fonction c’était directeur technique, j’étais très au contact du personnel. J’ai toujours refusé les termes de directeur général, de PDG. Vous savez, dans la famille Bracq, on ne s’est jamais enrichi. Notre seule richesse, c’était l’usine. Quand il n’y avait plus d’usine, on n’avait plus rien. Et non, ce n’était pas une entreprise paternaliste. Il y a un côté péjoratif dans ce terme, ça renvoie à Zola. Il y avait des gars contents de venirs bosser et un patron, comme mon père, qui offrait un coup à boire à ses gars quand ils faisaient des heures en plus. » Ce qui a fait la force de l’usine pendant ces années ? « Sa grande diversité. On faisait de la chaudronnerie, de la fonderie, de la mécanique. On était 200 personnes, une petite PME, c’est ce qui nous permettait de concurrencer des entreprises plus grosses et donc plus lourdes. Notre point faible, c’était l’aspect financier. Dans le temps, une entreprise équilibrait ses comptes et ça allait comme ça. Aujourd’hui, ce n’est plus possible, il faut gagner de l’argent. En 1975 quand les banquiers ont commencé à montrer les dents, c’est devenu dur. Il fallait pré-financer nos productions et les marchés dégringolaient, les grands travaux étaient terminés. Sur la fin du parcours, on a beaucoup souffert, ça a été dramatique pour tout le monde. Les cicatrices se sont refermées depuis mais elles existent toujours. Avec les anciens, il reste le plaisir. » Le livre (entièrement financé par la famille Bracq) est en vente à la mairie d’Achicourt au tarif de 18 €. La municipalité en a acheté une cinquantaine d’exemplaires. En vente également à La Grand' Librairie à Arras.

Le retour en arrière de Pierre Bracq

L’Avenir de l’Artois du 7/9/2011


 

Pierre Bracq s’est remplongé dans l’histoire de l’usine pour sortir le livre, en collaboration avec la maison d’édition Cituation et ensemble.

Ce libre, sur l’histoire de l’usine Bracq d’Achicourt, n’a pas été sans douleurs pour Pierre Bracq. Surtout lorsqu’il a fallu évoquer la fermeture puis la destruction de l’usine. Des mauvais souvenirs que Pierre Bracq avait voulu enfouir.

De l’usine Bracq d’Achicourt, il reste encore quelques souvenirs. Notamment la maison de Pierre Bracq qui se trouvait juste à côté de l’usine dans la rue Marcel-Delis.

Depuis la fermeture de l’usine à la fin du mois de mars 1987, après une mise en redressement puis en liquidation judiciaire, Pierre Bracq, alors directeur technique, n’avait pas beaucoup remué les souvenirs autour de l’histoire de l’usine.

Simplement parce que les souvenirs étaient douloureux, un retour sur un échec. Il n’empêche qu’il n’a pas déménagé. Il est resté dans la maison qui avait, à l’époque, été construire par son grand-père puis habitée par son père. Comme s’il n’était pas possible de se détacher complètement de cette histoire familiale.

Envie d’ailleurs

Après la fermeture, Pierre Bracq a connu, avec tristesse, la destruction de Bracq-Laurent. Il a pris des photos bien sûr. Les années ont passé.

Sur cette friche industrielle, la mairie d’Achicourt a pensé de nouveaux projets, un nouveau destin avec la création d’une maison pour accueillir des personnes âgées et des maisons d’habitation.

Plus de vingt ans après, à l’occasion de l’ouverture de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées, Pierre Bracq a accepté de retrouver les archives, d’y plonger et de monter une exposition sur l’histoire de cette saga familiale et industrielle. « Quand on s’est arrêté, c’était difficile.

J’avais envie d’ailleurs, de parler d’autres choses. Et puis, une bonne partie des archives a disparu avec la démolition », raconte Pierre Bracq.

 

« J’ai appris plein de choses »

Lorsqu’il a monté l’exposition en 2009 pour l’inauguration, l’homme a été simplement surpris par l’accueil qu’il a reçu. D’abord de la part des anciens de l’usine, et ils étaient nombreux, mais aussi de la part des habitants d’Achicourt. « Les gens ont été intéressés par le sujet. Plus de 250 personnes sont venues à l’inauguration et nous avons fait plus de 700 entrées, se souvient Pierre Bracq. Des habitants m’ont aussi approté des photos, des souvenirs et les anciens étaient heureux que l’on parle de l’usine. Finalement, moi aussi j’ai appris plein de choses en faisant les différentes recherches, en discutant. » Comme si l’usine Bracq n’avait pas encore dit son dernier mot, l’aventure ne s’est pas arrêtée à une exposition pour Pierre Bracq. D’abord parce qu’il a continué, après l’expo, à avoir de nombreux contacts avec les anciens salariés. Ensuite, parce qu’on lui a suggéré d’écrire un livre pou retracer l’histoire familiale.

« Ils y croyaient »

« Pour moi, c’était un gros travail et il fallait être compétent. J’ai pris contact avec l’équipe de Denis Cordonnier, chez Cituation et ensemble. Lorsque j’ai parlé du projet, ils ont tout de suite accroché, ils y croyaient alors je me suis dit pourquoi pas ».

Au début de l’année 2011, une nouvelle fois, Pierre Bracq a replongé dans la vie de l’usine. Il a recherché des photographies, a vadrouillé dans la région pour retrouver des traces de ce que les ouvriers sortaient comme pèce chaque semaine.

Il a organisé, aussi, avec Jean-Jacques d’Amore, une rencontre avec des anciens qui a duré plusieurs heures en mairie d’Achicourt. Pierre Bracq s’est aussi livré et a parlé de l’après Bracq-Laurent, un moment encore douloureux pour lui.

La maison d’édition Cituation et ensemble a mis en mots, en forme, en images cette saga pour aboutir à un livre de 80 pages.

Aujourd’hui, dans une des pièces de sa grande maison, Pierre Bracq laisse le livre en évidence et il le feuillette régulièrement. Il prépare aussi une nouvelle exposition. Cette fois-ci, elle sera présentée à la salle des fêtes de Beaurains le week-end des 24 et 25 septembre.

L’usine de Bracq-Laurent ne sort plus de grosses pièces, soit, mais elle n’a toujours pas envie de se taire.

C.T.

Une exposition, un livre et maintenant un site web... Retour sur l'histoire des recherches entreprises par Pierre Bracq à travers la presse.

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