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CHAPITRE 4

Les hommes

de la maison BRACQ

À l’origine de l’usine Bracq-Laurent : des hommes. “Monsieur Émile” père, “Monsieur Émile” fils, “Monsieur Michel”, “Monsieur Pierre”, mais aussi et surtout, les hommes et femmes qui, par leur travail et leur savoir-faire, contribuèrent à la renommée de cette entreprise familiale.

Certains y effectuèrent toute leur carrière, d’autres y apprirent leur métier, d’autres encore n’y restèrent que quelques années…Tous cependant conservent de leur passage chez Bracq-Laurent d’agréables souvenirs.

Quelques-uns ont accepté de témoigner.

Ce fut l’occasion de grandes retrouvailles, puis d’évoquer les souvenirs et le bon vieux temps. Rapidement, les surnoms ont refleuri, les taquineries ont repris…

Bien que 25 ans se soient écoulés depuis la fermeture de l’usine, c’était comme s’ils ne s’étaient jamais quittés.

Leurs regards en disent long. Ils montrent à quel point cette usine a compté dans leur vie. Quel bonheur pour eux de pouvoir partager leurs souvenirs!

Monsieur Émile et Monsieur Michel qui ont dirigé Bracq-Laurent pendant plus de 50 ans, sans omettre les éminents services qu’ils ont rendus à l’Enseignement Technique, ainsi qu’au Conseil des Prud’hommes d’Arras.

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Ci-dessus :

Caricature réalisée par Paul Bracq se représentant (à droite) en compagnie de son frère, Monsieur Émile.

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UNE ENTREPRISE HUMAINE ET FAMILIALE, ainsi les anciens salariés décrivent-ils les établissements Bracq-Laurent. Pour commencer, tout le monde était appelé par son prénom. Y compris les patrons auxquels on donnait tout de même, par respect, du “Monsieur” : Monsieur Émile, Monsieur Michel et Monsieur Pierre. Puis, il y avait l’ambiance, à la fois professionnelle et chaleureuse. Des patrons aux mouleurs, en passant par les dessinateurs, les tourneurs, les chefs d’ateliers…tous se connaissaient, se côtoyant même en dehors de l’usine, et partageaient le même amour de la belle ouvrage et de leur métier. Consciencieux, il leur arrivait parfois de travailler le dimanche matin pour les besoins d’une commande. Monsieur Émile leur apportait alors un casse-croûte et une bouteille de bordeaux. Dans les ateliers, l’atmosphère était bon enfant. Les surnoms étaient nombreux, toujours affectueux (Ch’coju, La Belette, P’tit capiau, l’Érin, Sergent Garcia, Cacahouète…), les plaisanteries fréquentes et les coups de main innombrables. Ainsi, une véritable complicité

soudait les hommes.

Ci-dessus :

Les membres de la fanfare d’Achicourt posant en 1925 devant la mairie récemment reconstruite. Au centre du premier rang figure Émile Bracq, père fondateur de l’usine Bracq-Laurent édifiée dans la commune en 1922 et président d’honneur de cette formation musicale.

© Collection personnelle Henri Burmann

Cette ineptie tendant à opposer le travail manuel au travail intellectuel existait déjà au 19ème siècle et perdure encore aujourd’hui.

Décidément, les idées fausses ont la vie dure !

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JEAN-CLAUDE ANSELIN, DESSINATEUR-PROJETEUR

“Entré chez Bracq-Laurent en 1960 en tant que dessinateur industriel, j’en suis parti en 1969, travailler dans l’Est de la France. À cette époque déjà, nous sentions que la situation financière de l’entreprise était délicate. Cela ne m’a pas empêché de vouloir y revenir six mois après mon départ ! Je ne l’ai finalement pas fait et j’ai effectué mes trente dernières années de carrière dans l’Est, sans jamais retrouver une ambiance de travail aussi chaleureuse que celle qui régnait chez Bracq-Laurent. L’exposition réalisée en 2009 par Monsieur Pierre sur notre usine m’a permis de retrouver des vieux amis et de me remémorer de bons souvenirs. Je l’en remercie”.

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LA TRANSMISSION DU SAVOIR-FAIRE. Beaucoup d’ouvriers ont appris leur métier aux côtés des anciens. Ces derniers prenaient sous leur aile les jeunes, parfois tout juste sortis de l’école, et leur transmettaient leur savoir-faire, s’occupant d’eux comme des pères. S’ils acceptaient de leur confier leurs outils, mieux valait y faire très attention ! Il n’était pas rare non plus que des pères forment leurs fils et des oncles leurs neveux. Que de familles ont grossi les rangs des ouvriers. Il y eut les François (trois générations), les Bève, les Baudelot…Les enfants marchaient sur les traces de leur père, non sans fierté.

Ci-dessus :

En 1938, Émile Bracq fils (au premier rang, le 5e en partant de la gauche) pose avec les Coulonneux d’Achicourt, dont il était sans doute le président d’honneur.

RENÉ DEBERLES, ALÉSEUR ET CHEF D’ÉQUIPE

“Je suis arrivé chez Bracq-Laurent à l’âge de 17 ans. Je ne connaissais rien au métier ! J’y ai tout appris et j’ai gravi les échelons petit à petit. En 1986, au moment de la fermeture, j’étais chef d’équipe des aléseurs au sein de l’atelier de construction mécanique. Nous y avons réalisé de bien belles pièces et souvent nous obtenions la mention “rien à signaler” lors du contrôle de qualité. C’était chaque fois une grande satisfaction. Il était rare que nos pièces soient à refaire. J’étais fier des ouvriers, tous effectuaient du bon travail. C’est pourquoi, j’ai fait venir des hommes de chez Bracq-Laurent dans l’entreprise lensoise que j’ai intégrée après la fermeture de l’usine d’Achicourt. Je connaissais si bien leurs qualités professionnelle et humaine”.

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Ci-dessus :

Employés de l’usine Bracq-Laurent décorés de la médaille d’honneur du travail en 1955.

MICHEL DECROIX, AJUSTEUR, MONTEUR ET CONTRÔLEUR

“Quand je suis arrivé à l’usine en 1965, il y avait beaucoup d’anciens. J’ai appris mon métier d’ajusteur à leurs côtés. Augustin Dénin s’est occupé de moi comme un père. Il m’a formé. C’est un peu grâce à lui si, par la suite, j’ai acquis quelques responsabilités au sein de l’usine. Tout le monde connaissait bien son métier, surtout Monsieur Pierre. J’ai eu l’occasion de travailler avec lui quand nous nous sommes lancés dans la production pour l’industrie nucléaire. Il avait une autorité naturelle et une compétence reconnue. On ne pouvait pas lui raconter n’importe quoi ! Quand est survenue la fermeture de l’usine, ce fut un choc. J’avais 42 ans et comme la plupart d’entre nous, je n’avais jamais connu de licenciement et le chômage. Nous ne savions pas où nous allions. Par chance, dans le milieu de la métallurgie, les savoir-faire des ouvriers de Bracq-Laurent étaient réputés. Rares sont ceux qui n’ont pas retrouvé de boulot”.

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Ci-dessus :

Photo de groupe prise à l’occasion de la remise des médailles d’honneur du travail en 1960.

GÉRARD FAYEULLE, CHEF DU SERVICE ACHATS

“J’ai débuté ma carrière comme coursier en 1943. Dès les premiers jours, Monsieur Émile m’a envoyé suivre des cours de dessin industriel aux Beaux-Arts, le soir après le travail. Je faisais alors neuf kilomètres le matin pour aller travailler et douze le soir pour rentrer, jusqu’en 1946, année d’obtention de mon CAP. Les années passant, je me suis vu confier des responsabilités. Puis j’ai été nommé chef du service achats-approvisionnement. Je me souviens des soirs où Monsieur Pierre arrivait dans mon bureau vers 19h, pour m’exposer un projet, me demandant s’il était réalisable au sein de l’usine. Mon rôle consistait à alimenter les ateliers, tout en faisant gagner de l’argent à l’entreprise. Je pense l’avoir parfaitement rempli jusqu’à mon départ en retraite en 1982”.

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Ci-dessus :

Émile Bracq, officier de la Légion d’honneur et président d’honneur de l’Association des Anciens Combattants d’Achicourt, décore de la Légion d’Honneur Maurice Delattre, président de cette association.

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Ci-dessus :

Les médaillés du travail de 1965.

LE PLAISIR DE TRAVAILLER CHEZ BRACQ-LAURENT revient comme un leitmotiv dans les témoignages. Tous étaient heureux de pointer six jours sur sept. À l’époque, les ouvriers accomplissaient des semaines de 55 heures (7h-12h / 13h-17h, du lundi matin au samedi midi) et personne ne s’en plaignait. Les heures supplémentaires étaient même légion au temps de la reconstruction d’après guerre. Quant aux salaires, “ils étaient plus que corrects”, assurent ceux qui ont connu d’autres entreprises. Et les patrons étaient très attentifs au bien-être de leurs employés. Plusieurs cadres, employés et ouvriers bénéficiaient d’un logement de fonction. Pour le personnel résidant dans les villages environnants, deux camionnettes assuraient le transport matin et soir.

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Ci-dessus :

Dans la fonderie, les cubilots sont à l’arrêt, les poches de coulées sont vides…C’est jour de Saint-Éloi ! Les fondeurs réunis célèbrent leur saint patron avec leur chef, Jacques Delsart. Sous l’impulsion de celui-ci, la production s’élèvera en quelques années à plus de 800 tonnes par mois.

Chaque année, les ouvriers de Bracq-Laurent constituaient une équipe de football pour participer au championnat corporatif de la ville d’Arras. Les joueurs de 1971 (en haut) et de 1972 (en bas) posent pour la postérité.

© Collection personnelle Michel Decroix

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RICHARD KAZMIERCZAK, ADJOINT AU CHEF DE FONDERIE

“J’ai travaillé 14 années chez Bracq-Laurent, de 1973 à 1986, en tant que technicien préparateur de fabrication en fonderie avant d’être promu chef-adjoint de l’atelier. Une centaine d’ouvriers, d’origines différentes, y exerçaient un métier certes pénible, mais passionnant.

Aujourd’hui retraité, je me souviens de l’ambiance olfactive qui régnait dans l’atelier. L’odeur spécifique de la fonte liquide portée à

1 300°C coulant dans les moules en sable. La rencontre de ces matières créait de superbes gerbes d’étincelles. Au-dessus des têtes, les ponts-roulants effectuaient un étonnant ballet aérien avec en fond sonore les ventilateurs des cubilots tournant à plein régime. Quel spectacle magnifique !”

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DES MÉTIERS FORMIDABLES. Dès qu’il s’agit de parler de leur travail, les anciens salariés sont intarissables, tant ils se sont épanouis, accomplis, en réalisant des pièces, aussi simples ou complexes furent-elles. Derrière leur planche à dessiner, leur machine, leur cubilot ou confectionnant un moule, ils devenaient des virtuoses en quête de perfection. Quelle satisfaction quand ils obtenaient lamention “rien à signaler” lors du contrôle-qualité ! D’autant qu’au fil des ans, ils ont dû s’adapter à de nouvelles techniques et répondre à des commandes de plus en plus exigeantes. Des pompes de centrales nucléaires à celles du canal du Nord en passant par des chariots capables de soutenir 120 tonnes de produits radioactifs ou des machines spéciales pour la verrerie… Autant de chantiers d’envergure, qui ont permis à chacun des employés de progresser en relevant des défis techniques. “Nous pouvons être fiers de tout ce que nous avons produit ”, revendique Michel Decroix (ajusteur, monteur et contrôleur). Pas un ne le contredira. Ces ouvriers habiles à travailler les métaux s’octroyaient tout de même des moments de détente et de convivialité, dont la fameuse fête du patron des métallurgistes.

DANIEL LABEDZ, DESSINATEUR-PROJETEUR
“Bracq-Laurent fut mon premier employeur. Je me souviens

avoir vu passer une annonce un dimanche de 1969 et avoir été embauché le jeudi suivant pour dessiner les machines destinées à améliorer la fonderie. Au bureau d’études, Monsieur Pierre nous laissait beaucoup de liberté dans la conduite et la réalisation des projets. Il n’était cependant jamais très loin et avait l’oeil à tout.

Ensemble, nous avons passé beaucoup d’heures et de soirées à se triturer les méninges, surtout quand nous travaillions pour l’industrie nucléaire. La conception des chariots capables de soutenir 120 tonnes de produits nucléaires fut un véritable casse-tête. Alors  quelle fierté de les voir ensuite fonctionner !

En 18 ans de carrière chez Bracq-Laurent, j’ai eu la chance de vivre beaucoup de moments comme celui-ci”.

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LA SAINT-ÉLOI était en effet fêtée chaque année, le lundi suivant le 1er  décembre. Ce jour-là, les patrons décoraient quelques ouvriers de la médaille d’honneur du travail pour leurs nombreuses années de service et conviaient les retraités à un grand dîner. La même semaine, dans les bureaux et les ateliers, les employés avaient l’autorisation de fêter Saint-Éloi le vendredi après-midi. Souvent les festivités débutaient avec un jour d’avance. Au programme : verres de l’amitié, plaisanteries, confection d’omelettes dans la chaudronnerie… Et partout claquaient des pétards.

Ci-dessus :

Promotion 1977 des médaillés du travail de l’usine Bracq-Laurent immortalisée dans le fastueux décor du restaurant l’Ambassadeur, buffet de la gare d’Arras.

GÉRARD PÉROT, ADJOINT AU CHEF DE CHAUDRONNERIE

“Je suis rentré chez Bracq-Laurent en 1966 comme ouvrier. À l’origine, je devais y rester un mois, mais Monsieur Pierre m’a proposé un poste de responsable adjoint de l’atelier 
chaudronnerie. J’ai accepté et ne l’ai jamais regretté. Parmi les chantiers qui m’ont marqué, il y eut celui de la réfection des cubilots de la fonderie par les chaudronniers. Nous n’avions pas le droit à l’erreur ! Puis j’ai quitté l’entreprise en 1974 pour m’installer à mon compte. Bracq-Laurent faisait alors partie de mes clients. C’est en envoyant une facture que j’ai appris la fermeture de l’entreprise”.

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Ci-dessus :

Photo de famille des médaillés du travail de 1978.

Jacques Thévenon, tourneur et chef d’équipe, à l’oeuvre derrière son tour Sim, machine qu’il affectionnait particulièrement.

© Collection personnelle Jacques Thévenon

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JACQUES THÉVENON, TOURNEUR ET CHEF D’ÉQUIPE

“J’ai été embauché en 1942, à l’âge de 15 ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous fabriquions, plus ou moins cachés, des moulins à blé pour permettre aux familles de faire du pain. À cette époque, les hivers étaient rigoureux et nous n’avions pas de braseros. Nos mains collaient sur le métal des machines. Pour nous réchauffer, nous faisions brûler du coke, au grand dam du chef de fonderie. À côté de l’usine, il y avait des jardins que nous pouvions cultiver. Je l’ai fait un an, puis j’ai arrêté, car ce n’était pas facile de repartir en vélo avec des kilos de pommes de terre et de carottes sur le dos. J’ai débuté comme apprenti tourneur et au fil des années, on m’a confié des pièces de plus en plus compliquées à réaliser, comme les 18 pompes du canal du Nord. J’ai fini ma carrière comme chef d’équipe des tourneurs. J’ai pris ma retraite en 1982. Depuis, il ne se passe pas une semaine sans que je rêve de Bracq-Laurent, tant ce furent de belles années”.

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LES CHAMPIONNATS CORPORATIFS permettaient également de rapprocher les hommes, de créer de bons souvenirs. Tir, football, tennis de table, pêche, pétanque…il y en avait pour toutes les envies et toutes les conditions physiques. À l’usine, un groupe de cyclistes emmené par Gérard Fayeulle proposait des sorties vélo s’achevant parfois à 22 heures… Sans oublier les loisirs partagés au Familia (rue Étienne-Dolez). Jusque dans les années 1960, les hommes de chez Bracq-Laurent s’y retrouvaient pour “taper le carton” avec les habitants d’Achicourt, jouer à la pétanque ou au tennis de table.

Ci-dessus :

Dans la cour de l’Ambassadeur, les médaillés du travail de 1980.

C’ÉTAIT LE BON TEMPS ! 

Dès qu’ils évoquent la belle aventure professionnelle et humaine qu’ils ont vécue chez Bracq-Laurent, les yeux des anciens salariés brillent de mille étincelles. Leur outil de travail a certes disparu, mais pas les bons souvenirs et les inestimables liens d’amitié qu’ils y ont tissés.

JEAN-CLAUDE VINCENT, CHEF DE FONDERIE
“Monsieur Émile est venu m’embaucher chez moi en 1964. J’ai appris le métier à l’usine, avec les anciens de la fonderie, avant d’être nommé chef de l’atelier. À cette époque, les fondeurs ne portaient ni bleus de travail ni chaussures de sécurité. Les

législations n’étaient pas les mêmes. Ce n’est pas pour autant que nous avons eu à déplorer des accidents. La distribution des équipements de sécurité est apparue après mai 1968 et la mise en place d’une nouvelle législation du travail. En tant que chef de fonderie, mon souci était de veiller à la production mensuelle, à la qualité des fontes et des pièces réalisées. Ce n’était pas toujours simple, car le bâtiment n’étant pas à température constante, le métal bougeait. Il fallait alors beaucoup d’expérience et un peu de chance pour que la pièce corresponde parfaitement à la côte fixée par le client”.

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Ci-dessus :

En 2011, 25 ans après la fermeture de l’usine Bracq-Laurent, ces anciens salariés ont répondu à l’appel de Pierre Bracq (au centre), acceptant de relater leurs souvenirs de cette entreprise qui a tant marqué leur existence. L’occasion de belles retrouvailles et de franches rigolades.

Ils ont participé à l’aventure industrielle de Bracq-Laurent et figurent sur les photographies de ce chapitre.

Jean-Claude Anselin • Serge Bassé • Louis Bève • Robert Bève • Arthur Bève • Lucien Bodelot • 

Marcel Boileux • Marcel Bouvot • Bernard Brouez • Daniel Canler • Ernest Caron • Michel Caron

 Mr. Carré • Angelo Castelli • Jean Caudroit • Albéric Crémont • Robert Crépieux • Usmé Dauphin • Fernande Debeugny • Alfred Delachambre • André Delachambre • Jacques Delsart • Henri Desprez • Serge Deschazeaux • Augustin Dhénin • André Dufourmentelle 

Augustin Evrard • Georges Favre • Gérard Fayeulle • Albert Févin • Pauline Fournier • Alfred Fournier • Fernand François • Jules François • Emile François • Norbert François • Robert Fresnoy • Gilles Gérard • Raymond Gilet • Moïse Gourguechon • Antoine Hanot • Julien Havet 

Joseph Henry • Marc Houriez • Christian Houziaux • Pierre Kokoska • Arthur Laleux • Joël Laleux 

Michel Lambert • Jean Lamotte • Antoine Lampin • Albert Landrieux • Georges Laridant • Jean Lecointe • Gérard Lecointe • Raymond Legay • Henri Legland • Nicole Leleux • Daniel Lesoing • 

M. Mouton • M. Moynet • Julien Pérot • Denis Petit • Michel Petit • René Pierrepont • Georges Pierrepont • Georges Portesse • Marius Roussel • Aloïs Saitzek • José Saitzek • Patrick Simon • 

Henri Steckiel • André Taillandier • Pierre Talbot • Daniel Tonneau • Henri Trognon • Jules Vallez

• Augustin Vasseur • Alfred Verri • Jean-Claude Vincent • Jean-Pierre Wallez • Gilbert Wavelet

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